Un consortium de leaders éminents de la société civile haïtienne a formulé une requête en faveur d’un appui international visant à renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées d’Haïti (FADH), dans le dessein de rétablir l’ordre et la sécurité au sein du pays.

by Mapou News Haiti
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Diverses personnalités éminentes de la société civile haïtienne, parmi lesquelles figurent Jean Robert Argant, en qualité de coordonnateur général du collectif 4 décembre, Gardy Maisonneuve, le directeur général du Centre Carl Lévèque, et Ashley Laraque, le président de l’association des anciens militaires haïtiens, émettent des critiques cinglantes à l’égard de la montée de l’insécurité et des enlèvements en Haïti. Ils dénoncent vigoureusement le manque flagrant de volonté et d’efforts insuffisants tant des autorités nationales que de la communauté internationale, alors que les actes criminels gagnent en intensité et en brutalité.

Ashley Laraque soutient avec assurance que l’armée haïtienne a le potentiel de rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays, conditionnée par l’obtention d’une enveloppe financière de l’ordre de 225 millions de dollars américains, une somme jugée cruciale avant le déploiement des troupes dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) à l’instar du modèle kenyan.

En contrepoint, Jean Robert Agand, en tant que leader du collectif du 4 décembre, prône l’élévation d’une jeunesse haïtienne revendicatrice plaidant pour l’établissement d’une force armée robuste face à la menace grandissante du banditisme.

Par ailleurs, Jean Gardy Maisonneuve souligne également la nécessité d’un changement politique dès le 7 février 2024 pour instaurer une régulation propice à la stabilité en Haïti.

Cet article, élaboré et diffusé par Renan Toussaint, journaliste multimédia, résume les aspirations communes de ces leaders, préconisant la mise en place d’un état de crise de haut niveau, comprenant un représentant de l’armée haïtienne, de la PNH, et trois représentants de la société civile. Ce comité serait chargé de délibérer et de formuler des orientations visant à résoudre de manière pragmatique le fléau de la gangstérisation en Haïti.

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