Selon un rapport de l’Unité des droits de l’homme du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (Binuh), plus de 3 milles 494 personnes ont étés victimes de meurtre, de blessures et d’enlèvement au cours des six premiers mois de la crise.
Le document met l’accent sur une augmentation de 14% des victimes au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, principalement en raison de l’activité des gangs qui a augmenté dans les 4 coins du pays.
L’ouest, où se trouve le capital, est le département le plus touché avec 82% des cas, selon ce que (Binuh) à rapporté. Le Département de latibonite représente 13% des cas, en particulier la municipalité d’Esther, Liancourt et la Petite Rivière de l’Artibonite.
Le rapport révèle également, que l’acte de violence s’est propagé au Département de la latibonite avec une augmentation significative des enlèvements, en particulier sur les routes principales de L’Estère, Liancourt et Petite Rivière de L’Atibonite. Un total de 298 personnes ont étés enlevées au deuxième trimestre, en baisse de 24% par rapport au trimestre précédent.
Les gangs tuent, volent et kidnappent, mais aussi violent plusieurs femmes et petites filles. Par exemple, des gangs armés ont violés 15 femmes dans le quartier de Savien de la Petit Rivière de l’Artibonite.
Enfin, entre avril et juin, des civils et des «groupes vigilants» participant au mouvement de (bwa kale), visant à détruire des gangs en Haïti, ont tués au moins 238 présumés de gangs.
Cette augmentation alarmante en Haïti appelle à une action immédiate pour protéger la population et rétablir la sécurité dans le pays, selon le document.
Ruthza Louis
MapounewsHaiti
