Plus de 20 milles personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers dans la capitale haïtienne de Port-au-Prince, en raison d’actes de violence armée, selon les données de l’ONU.
Le quartier de Carrefour-feuilles, les savanes Pistache et de Tabarre , sont les noms de certaines zones particulièrement touchées par ces affrontements entre différents groupes armés, qui cherchent à prendre le contrôle de tous les quartiers de la ville.
La plupart de ces personnes dorment dans des abris provisoires ou dans des lieux publics. En août, l’OIM avait déjà attiré l’attention sur les conditions de vulnérabilité dans ces enclaves, dans un pays qui compte déjà environ 200 milles personnes déplacées, dont la moitié sont des enfants.
Bruno Maes, représentant de l’UNICEF, qui dénonce cette situation, insiste sur le fait que beaucoup de ces familles n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs maisons pour échapper aux actes de violence des gangs armés, demandant aux responsables de mettre fin à ces dérives.
Près de trois millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire en Haïti cette année, mais l’UNICEF n’a reçu que 18 % des 246 millions de dollars demandés. Bruno Maes a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts car la vie des enfants est en danger.
Ruthza Louis
MapounewsHaiti