Dans le rapport de l’Unité lutte contre corruption (ULCC) transmis au parquet le mercredi 15 novembre 2023, il est noté que la déclaration de patrimoine de l’ex-sénateur Nenel Cassy a connu une augmentation significative pendant l’exercice 2016-2017 période où il aurait parrainé le PDG du BMPAD, Patrick Norame,selon ce que metronome a rapporté.
Selon le rapport, le sénateur Cassy aurait perçu plus de 9 millions de gourdes annuellement (salaire, honoraires et autres avantages), tandis qu’au cours d’une année il aurait investi 15 millions de gourdes.
De plus, l’ex-sénateur aurait acquis une bague en or et diamant d’une valeur de 6 milles 800 dollars américains, ainsi que trois montres Rolex, Cartier et TAG HEUER, évaluées respectivement à 14 milles 250 dollars, 3 milles 400 dollars et 3 milles 900 dollars.
Contrairement aux conclusions de l’ULCC, l’ancien sénateur élu de Nippes aurait affirmé dans sa déclaration de patrimoine qu’il était propriétaire d’un entrepôt de boissons gazeuses géré par son épouse, mais qu’il avait dû le fermer en raison de faillite.
De son côté, au cours de ses 20 mois à la tête de l’ONA, Jemeley Jean-Baptiste aurait facilité la location de voitures pour plus de 61 millions de gourdes selon les révélations de l’ULCC dans le rapport transmis à la justice le mercredi 15 novembre 2023. En comparaison, Chesnel Pierre, qui a dirigé l’institution pendant plus de 4 ans aurait dépensé plus de 5 millions de gourdes en location de voitures d’après les données disponibles.
L’ex-DGA de l’ONA, Stéphanie Mondestin, et l’ancien député Alfredo Antoine auraient mis en œuvre une stratégie visant à débourser plus de 86 millions de gourdes pour l’acquisition d’une propriété. Une fois débloqués, ces fonds auraient été déposés sur le compte de la société appartenant à Stéphanie et Alfredo selon le rapport de l’ULCC qui les aurait accusés d’association de malfaiteurs au sein de l’entreprise Peterson Juste.
En ce qui concerne l’ancien PDG de l’ONA Jemeley Jean Baptiste, l’ULCC lui reprocherait d’avoir attribué ces fonds à un cadre de l’institution en violation de la loi. Les chefs d’accusation comprennent le détournement de fonds, la prise d’intérêts illégaux et l’association de malfaiteurs.