Haiti politique-Un parti politique haïtien demande aux Nations Unies d’aider le pays à récupérer l’argent qui est entre les mains des corrompus en Haïti

by Mapou News Haiti
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Le parti politique VIV AYITI souhaite que les États-Unis et les Nations Unies prendront toutes les mesures nécessaires pour aider l’état haïtien à récupérer tout l’argent que les personnalités sanctionnées ont gagné dans de mauvaises conditions.

Le dossier concernant l’arrestation de Joseph Félix Badio dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse et la sanction du comité des sanctions des Nations Unies contre une série de personnalités politiques et hommes d’affaires qui soutiennent des gangs armés et s’impliquent dans la corruption en Haïti , dominent encore l’actualité au sein de certains partis politiques, parmi eux, VIV AYITI.

Le coordonnateur général de cette structure politique, Burond Odigé, qui a salué le rapport de l’expert des Nations Unies, a dit attendre le 13 novembre 2023, date fixée pour l’augmentation de la liste sanctionnée.

Il a indiqué que VIV AYITI écrira aux 15 membres du conseil de sécurité pour leur demander d’aider l’état haïtien à récupérer l’argent que les corrompus ont détourné soit pour financer des gangs, soit pour leurs intérêts personnels.

Burond Odigé a déclaré qu’il y avait plus de 60 millions de dollars américains entre les mains de l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamorthe, l’argent du pétro Caribe et plus de 6 millions de dollars américains entre les mains de l’ancien président Joseph Michel Martelly, une somme d’argent qu’il a utilisée pour construire une grande maison au bord la mer dans la commune de Montrouis située au sud de Saint-Marc ( département l’artibonite

De son côté,Rony Timothé se réjouit que la police ait réussi à arrêter Joseph Félix Badio dans le cadre de l’enquête ayant mené à l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse.

Il souhaite que Félix Badio donne les noms de toutes les personnes impliquées dans cet assassinat tout en se disant confiant quant au rapport et à l’issue de l’enquête, d’autant qu’il voit la justice américaine se saisir du dossier.

Sur le plan politique, par rapport avec l’échéance du 7 février 2024 qui est liée à l’expiration de l’accord du 21 décembre 2022,le parti politique VIV AYITI exige que la société haïtienne prenne toutes les mesures pour installer un pouvoir de transition en Haïti basant sur un large compromis politique le 7 février prochain

Publié par Renan Toussaint, journaliste multimédia

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