M. André Michel, représentant du secteur démocratique et populaire, a affirmé que le Premier ministre Ariel Henry n’a pas besoin d’un nouvel accord politique pour maintenir sa position au-delà du 7 février 2024, date de la fin de l’accord datant du 21 décembre 2022. Selon lui, le Dr. Ariel Henry devrait plutôt concentrer ses efforts sur l’organisation des prochaines élections présidentielles, législatives et territoriales.
L’accord du 21 décembre 2022 avait initialement prévu des élections législatives, présidentielles et territoriales en 2023, accompagnées de la mise en place d’un comité d’experts pour la révision constitutionnelle, qui n’a pas encore eu lieu.
M. André Michel souligne l’insécurité comme un problème sous-jacent majeur, en évoquant la mission multinationale d’appui à la sécurité (MMSS) qui vise à aider la PNH à lutter contre les groupes armés, rétablissant ainsi la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national pour assurer des élections transparentes.
Joseph Domingue Orgella, coordinateur général du conseil national de la société civile, prône la coopération entre toutes les forces vives comme le moyen de résoudre la crise politique haïtienne.
Parallèlement, l’accord politique du Montana propose un exécutif bicéphale, la création d’un conseil national de transition composé de 5 membres, dont le président, la nomination d’un nouveau Premier ministre à la tête d’un gouvernement d’union et de sauvetage national, ainsi qu’un organe de contrôle des actions gouvernementales (OCAG) à partir du 7 février 2024. Cette transition pourrait s’étendre sur une période de 18 à 24 mois, selon un document publié par les signataires du Montana.
Cet article a été publié par Renan Toussaint/ journaliste multimédia.