Environ un trimestre avant l’échéance du 7 février 2024, qui marque la date butoir de l’accord du 21 décembre 2022, l’éminent ancien député, Serge Jean Louis, occupant la présidence de la coalition politique baptisée « Force Nationale pour la Démocratie (FND), » a initié un plaidoyer visant à instaurer un consensus politique entre les divers acteurs haïtiens. L’objectif de cette démarche est de prévenir tout éventuel embrasement conflictuel en Haïti dès la date fatidique.
Parallèlement, au sein du groupe politique MOPAL, le Dr. Armstrong Charlot, une autorité de premier plan, considère le Premier ministre Ariel Henry comme un obstacle majeur entravant les efforts déployés pour trouver une issue à la crise qui sévit dans le pays.
Pendant cette période, les négociations politiques atteignent un pic d’intensité en collaboration avec le Premier ministre Ariel Henry, comme l’a rapporté une source officielle.
Dès le début de la deuxième semaine de novembre, divers partis et formations politiques sont sur le point de parvenir à un accord avec le chef du gouvernement, créant ainsi les conditions propices à la convocation des éminentes personnalités de la CARICOM. Celles-ci se rassembleront du 6 au 13 novembre 2023 en Haïti, dans le but d’apporter leur concours pour la signature d’un accord politique global visant à résoudre les problématiques socio-politiques qui secouent le pays, conformément aux informations émanant de la Primature.
L’auteur de cette publication est Renan Toussaint, un journaliste multimédia.