L’ancien sénateur élu Guy Philippe a envoyé un message audio à VOA Créole par l’intermédiaire de son avocat, dans lequel il a déclaré que lorsque les États-Unis étaient prêts à l’expulser, un responsable lui a dit que le gouvernement haïtien n’avait pas signé le document qui lui permettrait de revenir en Haïti.
« Mardi 26 septembre, une délégation de l’Immigration de la Sécurité Intérieure est venue me voir au camp d’immigration où je me trouve, j’ai signé avec eux. Ils savent que tout est fini, que toutes les procédures sont terminées et qu’ils me renverront dans mon pays.
Lors ce qu’ils me mettaient dans le bus pour m’emmener à l’aéroport pour aller en Haïti, l’officier est venu et nous a dit que moi, Guy Philippe, je ne pourrai pas entrer en Haïti parce que le gouvernement haïtien ne donne pas son OK. Il n’a pas dit oui ou non pour rejoindre Haïti alors qu’ils répondaient pour tous les autres Haïtiens qui étaient à bord du vol, Ils ont dit oui, ils sont entrés. »
Philippe dit dans son message qu’après cela, ils l’ont ramené au camp d’immigration.
« Je trouve cela étrange », a déclaré l’ancien Sénateur élu
Un détenu peut se présenter devant un juge pour dire que sa détention n’est pas justifiée. Donc s’il n’y a rien (il n’a pas de documents de voyage) Il est possible qu’il reste 6 mois en détention pour migrants, mais il peut alors se présenter devant un juge et demander sa libération. Si le juge (ordonne) sa libération, le pouvoir exécutif doit le libérer, selon les hommes de loi.
Pendant ce temps, Guy Philippe déclare qu’il ne se sent pas en sécurité aux États-Unis et qu’il souhaite retourner en Haïti.
« J’en suis arrivé au point où j’ai peur de manger entre les mains de ces gens-là. »
Il a déclaré avoir proposé aux responsables de l’ICE d’acheter son propre billet pour retourner en Haïti à bord d’un avion commercial.
Guy Philippe affirme qu’ils lui ont coupé tous ses téléphones » et qu’il ne peut contacter que des personnes aux Etats-Unis. Il dit qu’il ne peut appeler personne en Haïti et se plaint de ne même pas pouvoir contacter sa mère.
Ruthza Louis
MapounewsHaiti
