Des milliers d’enfants risquent d’abandonner l’école, à cause des bandes armées qui forcent des milliers de personnes dans différentes zones adjacentes à Port-au-Prince à fuir leurs foyers.
Ces familles ont fuient leurs maisons pour se réfugier dans des lieux publics ou dans des abris temporaires, afin d’éviter d’être victimes des bandits armés.
Les familles de ces enfants, n’ont aucun moyen de les emmener dans une nouvelle école dans un nouveau quartier, du fait que les bandits armés ont pillés et incendiés les maisons des parents de ces enfants et tout ce qu’ils possédaient.
Cependant, selon le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Nesmy Manigat, plus de 14 écoles servent d’abris temporaires à ces réfugiés.
Or, le même ministre qui a fait cette déclaration, est le même qui a annoncé l’ouverture des écoles le 11 septembre 2023 pour l’année scolaire 2023-2024.
Ces écoles seront-elles débarrassées des catastrophes, l’État prendra-t-il la responsabilité de ces réfugiés, l’Etat soutiendra-t-il les écoles de leurs enfants, ces parents pourront-ils rentrer chez eux avant le 11 septembre 2023 qui est la dâte de l’ouverture de l’année académique 2023-2024? .
Il faut croire que tout le monde est attristé par cette abomination et que même les politiques les plus dérangés n’auront pas la cruauté d’en profiter pour poursuivre leurs objectifs.
De nombreuses voix s’élèvent donc pour dire, que les conditions ne sont pas réunies pour l’ouverture de l’école et qu’il faut donc la reporter à une date ultérieure, et c’est la pire décision de toutes.
Il faut se mobiliser, il faut accepter de se mobiliser, car il faut sauver les enfants d’Haïti. Si notre société ne parvient pas à se mobiliser pour cette cause, on peut se demander si elle mérite de survivre.
Ruthza Louis
MapounewsHaiti