Comme prévue, la crise sécuritaire qui ravage actuellement Haïti a fait l’objet de discussions entre les 15 membres du Conseil de sécurité des nations unies.Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a livré, en personne, le rapport produit sur l’éventuelle intervention d’une force multinationale en Haïti.
Dans ce rapport, M. Guterres a présenté deux options aux 15 membres du Conseil pour accompagner le Kenya dans sa démarche d’accompagnement d’Haïti dans sa lutte contre l’insécurité, Soit en apportant un soutien logistique à la force multinationale qui accompagnera la Police Nationale d’Haïti, ou en renforçant une mission des politiques onusiennes existantes dans le pays.
L’utilisation d’une force forte à travers le déploiement de la police multinationale, est plus efficace et nécessaire pour rétablir l’ordre dans le pays, et insistons pour que cette force utilise des moyens militaires pour combattre les gangs armés qui ne cessent de terroriser la population haïtienne chaque jour dans diverses régions du pays, selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Cependant, dans les discussions, a déclaré m.Gutierrez,la force multinationale qui sera déployée ne devrait pas être onusienne, car le peuple haïtien a de mauvais souvenir contre eux.
Rappelons que non seulement le gouvernement kenyen a pris la décision de diriger une force militaire étrangère dans le pays, mais aussi, il prévoit de fournir 1000 policiers.
La Jamaïque et les Bahamas, pour leur part, se préparent déjà à envoyer des troupes.
Le département d’Etat américain et ses partenaires se disent prêts à soutenir et à participer à l’approche de Nairobi.
Ruthza Louis
MapounewsHaiti