Après cinq jours de pourparlers, les émissaires de la Caricom n’ont toujours pas réussi à persuader les acteurs politiques haïtiens de parvenir à un accord pour sortir Haïti de la crise. Les partis de l’opposition maintiennent leur position en réclamant la démission du Premier ministre, tandis que les alliés d’Ariel Henry soutiennent le contraire. La position des parties n’a pas changé après des mois de dialogues.
Les émissaires de la Caricom multiplient les rencontres avec les acteurs politiques et de la société civile dans le but de les amener à trouver un accord pour sortir le pays de la crise politique et de l’insécurité qui en découle. Cette nouvelle tentative risque de rencontrer le même sort que les précédentes, selon des déclarations de plusieurs acteurs impliqués dans le processus.
Les signataires de l’accord de montana exigent la démission du Premier ministre et la mise en place d’un exécutif à deux têtes.
Ted St-Dic, porte-parole de l’Accord de Montana, a souligné qu’ils n’ont pas encore vu la possibilité d’un accord ou d’un compromis, affirmant que leur équipe a déjà rencontré deux fois les émissaires de la Caricom depuis leur arrivée la semaine dernière.
Du côté du pouvoir, les acteurs restent positifs, espérant une entente mais refusant de négocier la démission du Premier ministre Ariel Henry. Ils envisagent un élargissement du Haut conseil de la transition à cinq membres et un changement au sein du gouvernement.
