Malgré de nombreuses personnes ont exprimés leur souhait, que le ministère avance la date d’ouverture de l’école en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, ainsi que de la crise sociopolitique et économique qui touche la population, mais il ont fait la sourde oreille

by Mapou News Haiti
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Malgré la douleur, la souffrance, la calamité des habitants qui ont fuient leurs maisons dans plusieurs zones adjacentes à Port-au-Prince, pour sauver leur vie et celle de leurs enfants des coups de feu des hommes armés, pour l’instant qui n’arrêtent pas de dormir des abris temporaires et dans des lieux publics, cela n’a pas empêché le gouvernement d’ouvrir l’école, comme prévu.

Cependant, plusieurs écoles du quartier que  la ministre de la justice et de la sécurité publique, Emmelie prophète Milcé, sont considérées comme des territoires perdu, ne participent pas à l’ouverture de l’année académique, car non seulement les bandits armés règnent sur ces zones, mais aussi les parents qui ont perdus tout ce qu’ils possédaient, n’auront plus d’argent pour payer l’école et acheter du matériel scolaire pour leurs enfants.

Dans les quartiers comme la Plaine du Cul-de-Sac, la Croix-des-Bouquets, Tabarre,  canaan, certains quartiers des communes de Delmas et Pétion-Ville, Solino, Carrefour-Feuilles et Matisan, la rentrée scolaire ne sera pas possible.

– L’école qui sert d’abri temporaire aux familles victimes des hommes armés accueillera-t-elle des élèves le lundi 11 septembre ?

-Où vont ces élèves à l’école cette année ?

– Le chef de l’éducation nationale va-t-il expulser les familles  victimes de ces écoles publiques, pour que les écoles puissent fonctionner ?

– Que ressentent ces parents lorsque l’école rouvre et qu’ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école parce que les bandits armés ont brûlés leurs maisons et tout ce qu’ils possédaient ?

– Que compte faire le gouvernement d’Ariel Henry non seulement pour ces enfants, mais aussi pour les parents qui n’ont rien?

– Et les écoles elles-mêmes, elles ne fonctionneront pas ?

De nombreuses personnes ont exprimés leur souhait, que le ministère avance la date d’ouverture de l’école en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, ainsi que de la crise sociopolitique et économique qui touche la population, mais ils ne sont ni entendues ni vues. Ils continuent de se promener avec un seul slogan : «lekòl paka tann, lekòl ti pa ti pa ».

Ruthza Louis

MapounewsHaiti

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